L’atelier d’ilemas ouvre ses portes pour la traditionnelle verrée-vente de Noël !
Samedi 26 novembre et dimanche 27 novembre 2016
de 12.00 à 19.00 heures
Passez donc à l’atelier, choisir des cadeaux personnalisés pour vos proches, commander un bijou qui sera monté selon vos choix, ou boire un verre, bien tranquillement avant que le tourbillon de décembre ne nous emporte….
Promotion 10 % sur tous les articles jusqu’à fin novembre
Les commandes passées jusqu’au 30 novembre seront terminées pour le 15 décembre au plus tard
J’ai un faible pour les feuilles de mélisse, aux nervures bien marquées, si parfaites pour des boucles d’oreilles. Pour honorer les commandes de l’hiver, j’attendais donc avec impatience le retour du printemps en guettant la réapparition de mon plant de mélisse préféré dans mon jardin d’herbettes. Mais ce n’est que fin avril que les premières feuilles ont timidement émergé de terre, tellement fragiles et ténues qu’elles se seraient immédiatement écrasées si je les avais cueillies.
C’est le 15 mai que j’ai enfin pu faire ma récolte…
Je choisis soigneusement mes feuilles selon ce que je veux en faire. Et plus elles sont fines, plus je dois me dépêcher sous peine de les voir se faner dans les minutes qui suivent.
Lorsque j’applique la porcelaine, la première couche est toujours la plus délicate. Fine comme du papier, elle se brise à la moindre manipulation. Mais ce n’est qu’ainsi que que j’obtiens le relief de la feuille dans ses moindres détails.
Ensuite, j’intègre les crochets, qui seront scellés dans l’épaisseur de la feuille au fur et à mesure que j’épaissis la couche de porcelaine.
Parmi les feuilles terminées, je sélectionnes les « paires » qui deviendront des boucles d’oreilles. Les autres serviront pour diverses compositions.
L’étape de la pigmentation est au vrai bonheur ! Rien ne se passe jamais comme prévu, les couleurs fusent le long des nervures et des mélanges imprévus se font sous mes yeux. Ici, le défi était de recréer les couleurs exactes choisies par la future propriétaire (celles de la grande feuille pendue au milieu). Lorsque tout est bien sec et stable, il reste à émailler chaque feuille pour la protéger de la saleté et de l’humidité.
Voilà la production du jour, dont mes fameuses feuilles de mélisse ainsi que quelques groupes de feuilles destinés à d’autres projets.
L’atelier ouvre ses portes pour la traditionnelle verrée-vente de Noël samedi 21 novembre & dimanche 22 novembre 2015 de 12.00 à 19.00 heures
Les nouveautés 2015
Les feuilles, je ne les décline pas qu’en bijoux. Cette année, c’est en pensant aux hommes que j’ai élaboré quelques nouveautés, toujours sur le thème de la feuille et toujours des pièces uniques faites à la main :
des boutons-feuilles pour redonner une nouvelle jeunesse à une vieille veste aimée
des marque-pages à offrir avec un bon bouquin ou un bon d’achat de votre librairie préférée
des boîtes à thé à remplir selon les goûts de Monsieur
des feuilles-aimants, des calendriers, des talismans… sans oublier le somptueux gâteau-feuilles que je fais sur commande d’après la recette de mon arrière grand-mère !
Promotion 10 % sur tous les articles jusqu’à fin novembre Commandes Les commandes passées jusqu’au 30 novembre seront terminées pour le 15 décembre au plus tard
Marre des bijoux-feuilles ? Essayez les boutons-feuilles !
Ils ont passé le test de la machine à laver (40°). Ils sont rond et sympa. Avec eux, on transforme son vieux cardigan chéri tout moche en pièce unique !
Est-ce que ce n’est pas une bonne idée, ça ?
PS Ça marche aussi pour les manteaux, et ça peut servir à cacher des trous
Pour changer, je fais des feuilles. Mais celles-ci, mieux vaut les croquer que les porter !
La recette du gâteau est celle de mon arrière-grand-mère.
Pour qui aime les gâteaux d’anniversaire inédits, je les confectionne sur commande, tout frais, tout beaux. Mais il faut venir les chercher !
Gâteau fleuri un peu sauvage à deux étages (pour 20 personnes)
Gâteau fleuri plus sage (pour 15 personnes)
Celui-là, je l’ai confectionné pendant une nuit tropicale, une des plus chaudes de l’année 2015…
Pas évident de former les feuilles parce que le chocolat refusait tout bonnement de se figer (pour 6-8 personnes)
Parfois, le revers des feuilles est aussi intéressant que le « bon côté »
Cela provient de la manière dont les différents pigments appliqués ont été absorbés par la matière au moment de l’application. L’on distingue clairement les nervures, qui correspondent aux variations d’épaisseur de la feuille.
Expérience faite, cela ne marche qu’avec les pigments naturels, les chimiques se figeant trop vite pour pénétrer la base blanche.
Selon l’humeur, ce pendentif-là peut être porté à l’endroit aussi bien qu’à l’envers
De retour du Japon, débordante d’inspiration et avec quelques trésors dans mes bagages !
Certaines de ces fleurs sont encore emballées dans de la paille, prêtes à l’expédition mais restées en rade dans un sombre hangar depuis la fin de l’occupation américaine du Japon.
Sur la boite qui les contenaient, il est écrit « Occupied Japan ». Après la seconde Guerre mondiale, sous l’occupation américaine (entre 1947 et 1952), ces pièces étaient fabriquées à bas prix par des artisans japonais talentueux pour être exportées aux Etats-Unis où les stylistes de l’époque (Myriam Haskell entre autre) les intégraient dans leur bijoux-fantaisie. Aujourd’hui, ce sont les collectionneurs qui les recherchent.
Celles-ci sont émouvantes de beauté et de fragilité. Il n’y a que les Japonais pour créer de telles merveilles…
Cédant à mon penchant pour les écritures d’antan et d’ailleurs, j’ai aussi craqué pour quelques éventails portant des messages manuscrits et pour des livres anciens. Ne me demandez pas ce qui est écrit là, je n’en ai aucune idée, mais si une de mes copines japonaises sait quelque chose, je suis hautement intéressée…
Et finalement le plus beau : quelques ornements de cheveux datant de l’ère Meiji ( 1868-1912)
Chacun de mes bijoux-feuilles est désormais accompagné de sa pochette assortie, en soie ou lin bien sûr, puisque je n’aime pas l’artificiel.
Dès deux pièces achetées, c’est dans une adorable pochette de voyage en satin que vous recevez vos trésors. Il y en a de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, confectionnées une par une par les mains de fée de Marcia.
Et pour les voyageuses au long cours, il y a ces chatoyantes pochettes de brocard, dotées de neuf compartiments intérieurs qui permettent de tout emporter sans tout emmêler